Cuéntame un cuento...

...o una historia, o una anécdota... Simplemente algo que me haga reir, pensar, soñar o todo a la vez, si cabe ..Si quereis mandarme alguna de estas, hacedlo a pues80@hotmail.com..

jueves, febrero 28

L'album photo de la mission Marchand

(Un article de Jean-Louis Tremblais au Figaro Magazine du 16e octobre 2010)

L'affaire de Fachoda et la mission Marchand sont un moment fort de notre histoire coloniale. Miraculeusement retrouvées, les 500 photos de cette mythique expédition sont publiées dans leur intégralité. Des documents extraordinaires.

Automne 1898, à Fachoda, un fortin perdu quel que part dans la vallée du haut Nil. Les Anglais du major-général Kitchener et les Français du capitaine Marchand sont face à face. Le rapport de forces est inégal : 25 000 hommes (dont 9 000 Britanniques) pour Albion ; 15 Européens et 150 tirailleurs bambaras (originaires de l'actuel Mali) pour la France. À Paris, la presse se déchaine, l'opinion se déchire. Cédera, cédera pas ? La rivalité franco-anglaise est à son apogée. On évoque une guerre possible entre les deux pays. Une tempête politico-médiatique qui éclipse jusqu'à l'affaire Dreyfus, c'est dire ! Finalement, sur injonction du gouvernement et après moult hésitations, le capitaine Marchand évacue la position. À son retour a Paris, quelques mois plus tard, il est néanmoins fêté en héros. Editeurs et journalistes se battent pour recueillir le témoignage des membres de l'expédition. Paradoxalement, dans l'imaginaire collectif, ce Trafalgar africain prendra valeur de mythe et suscitera bien des vocations coloniales.

Il est vrai que cette poignée d'officiers, emmenée par un chef de 33 ans, vient de réaliser un exploit, en un temps record et avec des moyens réduits. Partie en juillet 1896 des rives du Congo, la colonne a traversé l’Afrique d'ouest en est. Le but de la mission (appelée « Congo-Nil » ou « De l'Atlantique à la mer Rouge ») était de contrecarrer le projet anglais visant à relier Le Caire au Cap. Briser cet axe nord-sud au niveau du Nil afin d'obtenir des gages pour le jour du « partage effectif » (l'expression est de Marchand lui-même) entre les puissances coloniales. Deux années de périple et 6 000 kilomètres à franchir des fleuves, des rapides ou des marais, à se frayer un chemin à travers une forêt hostile (parfois, la progression est inférieure à 50 mètres par jour !), à marchander avec les roitelets et les potentats locaux, à réprimer les humeurs et les révoltes des peuplades rencontrées. Plusieurs fois, les hommes de Marchand furent donnés pour morts. Certains les disaient « avalés par les cannibales »...

On croyait tout savoir de cette épopée surhumaine. Erreur. Au hasard d'un déménagement, les héritiers du capitaine Baratier, l'adjoint de Marchand, ont exhumé un véritable trésor de leurs cartons : 500 clichés pris par leur aïeul qui retracent la vie quotidienne de la mission. Des documents d'une qualité artistique et d'un intérêt historique exceptionnels (même si certains étaient connus), qu'ils ont confiés a l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD). Authentifiés, archivés et restaurés, ils sont aujourd'hui publiés dans leur intégralité. L'album qui en résulte est enrichi de manuscrits inédits provenant d'un autre fonds privé (celui des descendants du lieutenant Largeau). Il s'agit de notes, de lettres, de cartes signées de Marchand et de ses camarades. L'ensemble est présenté par l'historien Eric Deroo, éminent spécialiste de l'aventure coloniale.

Le travail du capitaine Baratier fut à la fois celui d'un reporter, d'un portraitiste, d'un explorateur et d'un ethnographe. Grâce à l'officier-photographe, on peut suivre les différentes phases de cette odyssée africaine et mieux comprendre les difficultés auxquelles la cohorte fut confrontée. Des scènes de genre, tour à tour surprenantes ou émouvantes, spectaculaires ou anachroniques. On y voit le montage-démontage du vapeur Faidherbe (le capitaine Marchand tenait absolument à l'emporter jusqu'au Nil afin d'impressionner les Anglais). La seule chaudière consiste en deux blocs - non démontables – pesant une tonne chacun. Qu'à cela ne tienne : entre deux cours d'eau, le Faidherbe sera porté à dos d'hommes, sur une piste tracée à la serpe et aux explosifs. Au total, 10 000 porteurs seront recrutés au gré des étapes, les pertes atteignant 40 % sur certains tronçons. Les officiers rémunèrent les porteurs (ainsi que les piroguiers et les pagayeurs) en cuillers remplies de perles de Venise, seule unité monétaire reconnue dans l'Oubangui.

Il faut aussi nourrir la troupe. On chasse l'éléphant, le crocodile et l'hippopotame. Les officiers se font immortaliser devant leurs trophées. Les autochtones ne répugnent pas à prendre la pose devant l’objectif. C'est notamment le cas des sultans zandés et des« bazingueurs », soldats plus ou moins organisés de leurs armées personnelles. Palabres et tractations : il faut les amadouer pour passer sur leurs territoires. La photographie les amuse autant qu'elle les flatte. C'est l'occasion d'exhiber costumes et tenues d'apparat, tandis que les Blancs ajustent leur tenue de marsouins ou de bigors (respectivement, infanterie et artillerie coloniale). Il y a aussi et surtout les tirailleurs bambaras, la cheville ouvrière de l'expédition. Loin de chez eux, ils sont quelque peu portés sur les rapines, et leurs méthodes peuvent s'avérer brutales. Pour les encadrer, des sous-officiers aguerris (quatre sergents et six caporaux) qui leur remontent le moral avec ce seul mot d'ordre : « En avant, y a bon pour les tirailleurs ! »

Et puis on découvre Fachoda, le fameux objet du litige franco-anglais. Cruelle déception. Dire que c'est pour cela que Londres et Paris ont failli déclencher un conflit ! Visualiser l'Histoire permet de relativiser... Une demi douzaine de baraquements abandonnés (ils avaient été occupés par les Egyptiens dix ans plus tôt), sur lesquels on hisse fièrement le drapeau tricolore. Un arbre unique (qu'un cliché montre noyé dans un nuage de criquets). Les tribus chillouk et dinka qui viennent assister aux prises d'armes des tirailleurs de Marchand et se faire examiner par le médecin EmiIy. Le « potager » où le très optimiste Landeroin, interprète militaire (arabe) de la mission Marchand, se livre à des expériences botaniques et maraîchères. Fachoda où, pendant que leurs chancelleries négocient, les guerriers se rencontrent, courtois mais inflexibles. En témoigne cette photo qui résume parfaitement l’impasse dans laquelle se retrouve Marchand et annonce l’épilogue de son aventure : le capitaine, amaigri et fatigué par les fièvres qui l'ont terrassé pendant le voyage, visiblement tendu, est assis au milieu de cinq officiers anglais fringants et souriants. Seul contre tous. Alea jacta est...

miércoles, febrero 27

E.E.U.U.: el país de los pleitos ridículos


(Un artículo de carlos Benito en el Heraldo de Aragón del 6 de enero de 2013)

Los litigios insólitos son una tradición en E.E.U.U., donde la Cámara de Comercio elige los más curiosos del año. En agosto de 2010, Jennelle Carrillo acudió a un partido de entrenamiento de los Dallas Cowboys, su equipo favorito de fútbol americano. Como aún no era la hora, decidió sentarse en un banco del exterior del estadio, cerca de una de las puertas: hacía mucho calor, más de 38 grados, y el asiento de mármol negro estaba al sol. Jennelle, en fin, se abrasó el culo. De hecho, se lo abrasó mucho más de lo que parece concebible: sufrió quemaduras que obligaron a hospitalizada una semana, o al menos eso argumenta en su querella. Porque la forofa de los Cowboys ha decidido demandar al equipo de sus amores y a su propietario -el magnate Jerry Jones, con una fortuna estimada de 2.000 millones de euros- para que paguen por lo ocurrido a su trasero. «No había ninguna señal en el banco ni cerca de él que avisase de que estaba demasiado caliente, ni habían precintado el banco con cuerdas», expone su abogado. Lo que no llega a aclarar es por qué la mujer no se levantó en cuanto notó el preocupante ardor en las nalgas.

Litigios de este tipo, en los que algún estadounidense exige compensación por acciones que él mismo realizó, saltan cada cierto tiempo a las noticias. Se pueden contemplar con ojos comprensivos, como muestras algo sacadas de quicio de la determinación con la que un país entero reclama sus derechos, o también cabe interpretar que se trata simplemente de dar esquinazo a la responsabilidad personal y obtener la mayor tajada posible. El Instituto para la Reforma Legal, vinculado a la Cámara de Comercio de E.E.U.U., apuesta por esta segunda perspectiva: todos los meses selecciona ejemplos de demandas particularmente grotescas, que hace unos días, tras una votación popular, sirvieron para confeccionar su 'top' de «los diez pleitos más ridículos de 2012». Según argumentan, la justicia civil estadounidense es la más costosa del mundo y tiene acobardado al país, donde hay ayuntamientos que prefieren retirar los columpios y miles de propietarios de negocios temerosos de que un cliente susceptible les demande por algo.

En la lista, junto a la chamuscada Jennelle, aparecen casos como el de Victoria Jean Church-Dellinger, una mujer que no pagó las letras de su Pontiac. Le embargaron el coche, pero ahora reclama 3,7 millones de euros porque no le devolvieron el combustible que quedaba en el depósito, que según sus cálculos estaba a la mitad. «Es igual que si te dejas la chaqueta dentro y no te la devuelven», justifica su abogado. También figura Elizabeth Lloyd, que pide 115.000 euros al jugador de béisbol que le dio con una pelota en la cara: se trataba de un partido de liga infantil y el deportista en cuestión tenía 11 años. Y Marty Danielle Gann, que celebraba el cumpleaños de una amiga cuando la agredieron con un botellín de cerveza: le pareció lógico demandar a los fabricantes de Budweiser, por sacar al mercado «un producto más peligroso de lo razonable». Y Denise Barton, que pretende que su ciudad le compense con 1.200 millones de euros, porque, según dice, los nuevos parquímetros con wi-fi le producen «infección de oídos y rigidez en el cuello».

El 'hit parade' de 2012 recoge también la queja de Jerry Flanory, que ha emprendido acciones legales contrala prisión en la que cumplió cinco años por asalto. En el momento de entrar en la cárcel, a Jerry solo le quedaban cinco dientes, pero durante su estancia entre rejas la cifra descendió a cuatro: él achaca la dolorosa pérdida a que las autoridades penitenciarias le privaron de pasta dentífrica. La población reclusa da mucho juego en esto de las demandas singulares: once presos de Nueva York han pedido 380 millones porque no les dan hilo dental, mientras que Dean Cochrun, un tipo de 28 años que ha descubierto en la cárcel su condición de circunciso, exige al hospital donde le operaron de bebé que le compense con 750 euros y le reconstruya el prepucio. El caso más conocido -y, seguramente, también el más patológico- es el de Jonathan Lee Riches, un exconvicto que ha demandado a medio mundo, desde Steve Jobs hasta los piratas somalíes, desde los supervivientes del Holocausto hasta el antiguo planeta Plutón. Una de sus últimas iniciativas ha sido acusar a Kim Kardashian y el rapero Kanye West de regentar un campo de entrenamiento de Al Qaeda.

Claro que, en ocasiones, parece que algunos de estos litigantes tienen razón. El Instituto para la Reforma Legal incluye en su selección de pleitos ridículos uno que tuvo resonancia global: Wayne Watson, de Denver, ganó el juicio contra un fabricante de palomitas de maíz para microondas y contra el supermercado donde él las compraba. Durante diez años comió dos paquetes diarios y, según la sentencia, el diacetilo empleado para darles aroma le provocó una enfermedad respiratoria. Se fijó una indemnización de 4,4 millones de euros, aunque, a juicio de los abogados de las empresas, «lo mismo podría haber dicho que le salían alienígenas de la bolsa, porque tendría la misma base».

Más info en www.instituteforlegalreform.com/blog/commentary/the-most-ridiculous-lawsuits-of-2012 

Etiquetas:

martes, febrero 26

Los intentos de deshacerse de los islotes

(Un artículo de María Rosa de Madariaga en El País del 10 de septiembre de 2012)

Si el año de 1492 marca el final de la presencia política del islam en la península Ibérica, inaugura también un periodo que, como destaca el profesor Pierre Vilar, constituye "una continuación de la Reconquista en África, con un aspecto feudal, militar". Los ataques de los señores andaluces al otro lado del Estrecho eran auténticas razias para hacerse con un botín y enriquecerse, pero paralelamente había intereses de Estado. Después de la caída de Granada en 1492, muchos musulmanes españoles emigrados se habían refugiado en territorio marroquí y para la monarquía española la necesidad de proteger el sur de España de posibles ataques procedentes del Magreb exigía la posesión de algunas plazas fuertes y de una base de operaciones del otro lado del Estrecho. El gran impulsor de las expediciones en África del Norte fue el cardenal Cisneros, quien equipó a sus expensas barcos y tropas al mando de Pedro Navarro, un aventurero, él mismo antiguo corsario. Sería este quien conquistara el peñón de Vélez de la Gomera en 1508. Los marroquíes lo recuperaron en 1522, para volver a manos españolas en 1564.

A las motivaciones que llevaron a estas conquistas en el litoral norteafricano vino a sumarse en el siglo XVI la aparición del gran corso berberisco, primero con los hermanos Barbarroja y luego con Dragut, apoyado por el Imperio Otomano, que se erigía como nueva potencia islámica en el Mediterráneo.

La predicación contra el islam prosiguió, esta vez contra el Turco, pero detrás de las exhortaciones en nombre de la fe cristiana yacían intereses políticos y económicos: la necesidad de defender el territorio contra toda posible agresión procedente del sur y proteger el comercio marítimo. El pretexto para la ocupación del peñón de Alhucemas el 28 de agosto de 1673 volvía a ser el de que allí encontraban refugio y
albergue los corsarios que, en sus correrías e incursiones, atacaban las naves de las naciones cristianas.

Los dos peñones sufrieron ataques continuos de los habitantes de la costa para recuperarlos. Las condiciones de vida eran allí muy duras, llenas de privaciones —falta de agua y escasez de alimentos—, sobre todo en épocas de asedio, y calamidades como las terribles epidemias que diezmaban a las guarniciones y a la población penal. Cuando en el siglo XVIII el corso dejó de ser el principal problema, los peñones pasaron a ser presidios, no solo para criminales, sino también para confinados políticos a lo largo del siglo XIX, ya estuvieran adscritos al campo liberal o al carlista, según las épocas. Particularmente terribles fueron las epidemias de peste en 1743-1744, la de escorbuto en 1799 y la de fiebre amarilla en 1804 y 1821.

Desde mediados del siglo XVIII, los gobernantes españoles empezaron a plantearse la cuestión de si los gastos para el mantenimiento de esos enclaves valían o no la pena y no sería más conveniente abandonarlos.
Más que un abandono puro y simple, se trataría de una cesión al sultán a cambio de ciertas ventajas económicas en el Imperio Jerifiano. Esta idea fue rechazada en 1801 por Godoy, para quien la cesión a Marruecos sería contraria a los "intereses de España". Años después, la Junta Central, por un lado, y José I, por otro, entablaron negociaciones con el sultán para la cesión de ambos peñones, aunque sin llegar a ningún resultado.

De nuevo, las Cortes reunidas en Cádiz en 1810 volverían a plantear el tema de la cesión, sin llegar a ponerse de acuerdo al ser muy grande la división de pareceres. El Gobierno liberal (1820-1823), surgido del pronunciamiento de Riego, planteó una vez más el asunto, con cuyo fin dio poderes al cónsul español en Tánger para firmar el tratado de cesión, pero las ventajas económicas otorgadas a España llevaron a Inglaterra a hacer presión sobre el sultán para disuadirlo de aceptar el tratado. En 1861 saldría de nuevo a relucir el tema del abandono o cesión de los dos "presidios menores" por considerarlos completamente
inútiles, si bien la idea quedó posteriormente limitada al peñón de Vélez. Por último, el proyecto de abandono de los dos peñones resurgía en 1869 y, a pesar de que la comisión creada para estudiar el asunto
dictaminó en sentido favorable, toda una serie de problemas, dificultades y dilaciones hicieron que el proyecto quedara una vez más en suspenso. El tema del abandono o cesión no volvió desde entonces nunca más a plantearse.

Las islas Chafarinas fueron ocupadas en enero de 1848, adelantándose a los planes de ocupación por Francia desde Argelia. El pretexto para ocuparlas fue el de constituir un buen abrigo para los barcos y poseer una excelente ubicación estratégica frente a la frontera argelino-marroquí. Lo mismo que los dos peñones, las Chafarinas fueron en su día presidio para delincuentes y confinados políticos.

Hoy día, las circunstancias han cambiado y resulta difícil creer que estos enclaves puedan representar una protección frente a la eventualidad de un peligro. Quizá haya llegado el momento de volver a plantearse hasta qué punto vale la pena conservar esos vestigios de un pasado ya caduco.

María Rosa de Madariaga es historiadora, especialista en las relaciones entre España y Marruecos.

sábado, febrero 23

Cinco notas sobre Ray Bradbury


(Leído en la revista mujer de hoy del 23 de junio de 2012)

Desciende de Mary Bradbury, una de las "brujas" juzgadas en Salem.
Fue un hombre sentimental, moralista y chapado a la antigua (nunca aprendió a conducir). Estuvo casado 56 años y tuvo cuatro hijas. Murió el 5 de junio.
“No creo en la universidad. Me educaron las bibliotecas", decía. En una de ellas escribió "Fahrenheit 451" con una máquina de escribir que funcionaba con monedas. Le costó 9,80 dólares.
"Fahrenheit 451" hace referencia a la temperatura a la que arde el papel. Truffaut dirigió una intelectual adaptación al cine. En España existe una editorial, 451, que homenajea la novela.
John Houston le encargó el guión de "Moby Dick" y saltaron chispas entre él y el atormentado director. Ray lo noveló en "Sombras verdes, ballena blanca".

viernes, febrero 22

Le Corbusier al desnudo II



Sus edificios preferidos eran las sencillas cabañas de pescadores, típicas de la costa atlántica meridional francesa. Al autodenominado ’hombre del futuro’ le disgustaban las casas tradicionales con los tejados en pendiente, los comedores con lámparas de arañas y ese tipo de cosas. Su idea de lo que debía ser un dormitorio llevaba a pensar en una suerte de celda monástica. 

Las villas con blancos muros que construyó ajustándose a sus principios puristas quizá fueran el no va más de la modernidad a principios de los años 30, pero no debieron de resultar muy cómodas, a juzgar por las quejas de sus inquilinos. Pierre Savoye, que le había encargado la Villa Saboya, escribió en 1930: “La lluvia hace un ruido infernal al estrellarse sobre la ventana del dormitorio, con lo que no pegamos ojo cada vez que hace mal tiempo”. Seis años después, las cosas no habían cambiado: “Seguimos teniendo goteras en el dormitorio, que se inunda cada vez que llueve. El cobertizo del jardinero también se inunda cada dos por tres. A ver si lo arreglan de una vez”. 

Pero Le Corbusier tenía en mente proyectos mucho más ambiciosos, como la idea de derribar buena parte de la ribera izquierda del Sena para construir gigantescos bloques de pisos junto al rio. Por suerte para París, la idea fue rechazada. Él, sin embargo, se sentía tan frustrado por la oposición que despertaban sus ideas, que hizo lo posible por imponer sus puntos de vista en otros lugares del mundo. Era frecuente que se presentara sin invitación en ciudades extranjeras con proyectos urgentes para su renovación, como contaba The New York Herald Tribune, el 22 de octubre de 1935. “Los rascacielos no son lo bastante grandes, afirma Le Corbusier”, rezaba el titular. “E1 arquitecto francés nos visita con intención de promover su proyecto de ’ciudad luminosa y feliz’. Según asegura, los rascacielos tendrían que ser mucho mayores y estar situados a mucha mayor distancia unos de otros.”

Los argentinos se mostraron más receptivos. En una carta a su madre fechada en Buenos Aires en 1929, Le Corbusier afirma que “todos los peces gordos quieren hablar conmigo. Aquí se me respeta y se me escucha”. De Buenos Aires se trasladó a Rio de Janeiro, y en el barco conoció a Josephine Baker, quien iba a ser la musa de tantos contemporáneos, desde Pablo Picasso hasta Christian Dior. Se ha dicho que el arquitecto vivió una aventura con la artista, como parece indicar un apunte de la Baker dormida, pero Benton y Cohen son escépticos al respecto.

“No hay ninguna prueba concluyente -explica Benton-. Y Le Corbusier deja muy claro en sus notas que el representante de la Baker estaba en el camarote cuando él hizo el dibujo”.

No obstante, Le Corbusier se muestra a todas luces entusiasmado con la cantante en una carta dirigida a su madre: “Josephine es una persona de extraordinaria modestia y naturalidad. Tiene un corazón de oro y nada de vanidad”. 

Con todo, en una carta dirigida a la artista años después, se muestra decepcionado con ella: “Me siento melancólico por tu rechazo, tan absoluto”, escribe en 1935, “…¡me duele no haberme convertido en tu arquitecto!”.

La Baker ese año le mandó una cálida felicitación navideña, mientras que en una carta de enero de 1936 lamentaba no haberlo visto personalmente en Nueva York el año anterior. Pero Le Corbusier no habría tenido mucho tiempo para ella en Nueva York en 1955, pues estaba envuelto en una aventura con Marguerite Tjader Harris, una heredera sueco-americana divorciada, lo que explica que una y otra vez pospusiera su retorno a Paris. “Todo ha sido tan maravilloso y bonito…”, le escribió al marcharse finalmente en diciembre. “Si en lugar del frio hubiéramos podido disfrutar del calor del verano o del clima templado de la primavera... Del mar a nuestro lado, de las olas. De unas noches en el agua y en la arena, haciendo el amor. De la alegría y de los gestos de ternura…”. La relación se prolongó durante años enteros, por carta sobre todo. 

Corbu no se molestó en esconderle a Tjader Harris sus aventuras con otras mujeres. En 1949 le pidió por carta la organización de una cena “con mis mujeres neoyorquinas de 1946-1947 (…) Helena, Barbara y, si las otras están de acuerdo, Mitzi, la escultora (tú decides)...”. Y en uno de sus cuadernos escribió: “No es frecuente encontrar en Estados Unidos (¡ni en ningún otro sitio!) a un gigoló de 63 años como yo”. La Helena mencionada en la misiva es Helena Simkhovich, la artista. Una carta de julio hace referencia a uno de los encuentros entre ambos.

Otra de las mujeres de su vida fue la periodista Taya Zinkin. Según Charles Jencks, autor de un libro sobre Le Corbusier, éste 1e dijo a Taya: “Eres gorda, pero es que a mí me gustan las mujeres gordas. Podríamos haberlo pasado muy bien juntos la otra noche”. Jencks opina que los dibujos que Corbu hiciera de desnudos voluptuosos en los años 30 y 40 explican el cambio en su estilo arquitectónico acaecido por esas fechas. Sus edificios empezaron a reflejar ”los meandros de los ríos y las gruesas pantorrillas de las mujeres”.

No se sabe hasta qué punto Yvonne estaba al corriente de los adulterios de su marido. Pero su relaci6n parece haber sido muy feliz, pese a las largas temporadas que pasaron separados. Como cuando, a finales de los 40, se marchó a la India para proyectar la ciudad de Chandirgah. Allí conoció a Miente de Silva, una joven arquitecta cingalesa con quien mantendría una relación a lo largo de años, o así asegura el rumor. 

Años antes, el arquitecto había justificado tanto viaje ante su madre: “Si me presto a esta vida de vagabundo es con la esperanza de ganar el dinero suficiente para hacerles las cosas más fáciles a quienes me rodean, a mi familia, a los que no han tenido igual oportunidad de hacer fortuna”. 

Un rasgo distintivo de Le Corbusier fue lo muy amplio de su producción. Amén de construir más de 6o edificios en diferentes países -una pequeña parte del total de 500 proyectos que diseñó-, escribió 34 libros y diseñó mobiliario. Los estudiosos todavía no se explican de dónde sacaba el tiempo para tanta obra. Pero sus admiradores insisten en que sus ideas siguen teniendo plena actualidad. En 2006, un antiguo alumno suyo terminó una de sus últimas obras: una iglesia de hormigón en forma de gigantesca chimenea de barco en Firminy, pequeña ciudad industrial en el centro de Francia. El número de visitas turísticas a dicha ciudad no deja de crecer desde entonces. Se diría que el descubrimiento de Le Corbusier acaba de empezar.

Le Corbusier al desnudo I

(Un artículo de Matthew Campbell publicado en el XLSemanal del 31 de agosto de 2008)

El gran titán de la arquitectura moderna distaba mucho de ser un rígido asceta, como sus inconfundibles edificios y su característico aspecto sugerían.



Pocos arquitectos despiertan tanta controversia como Le Corbusier. Para sus defensores fue un genio cuyas ideas conformaron una noción peculiar de la vida urbana en el siglo XX, el creador de incontables obras maestras como la capilla de Ronchamp, en la Francia oriental, para cuyo tejado se inspiró en un caparazón de cangrejo recogido en una playa de Long Island. Para otros, fue el inepto inspirador de millares de anodinos bloques de viviendas, centros comerciales y aparcamientos de varios pisos. Los siniestros barrios suburbiales de la mayor parte de las periferias urbanas francesas fueron edificados a partir de sus teorías y, en consecuencia, hay quien le culpa de los disturbios y vandalismos que sacudieron las ciudades satélites francesas en 2005. 

Como hombre, Le Corbusier siempre fue una especie de enigma... Hasta hace muy poco. El arquitecto siempre fue celoso vigilante de su vida privada, pero el acceso a un nuevo archivo parisino y la reciente publicación de un libro editado por Phaidon han aportado datos inéditos sobre los amores y la vida sexual de Corbu, como lo apodaban sus amigos, circunstancia que ha dado origen a un infrecuente debate entre los especialistas, centrado en su energía erótica y el grado en que ésta se plasmó en su arquitectura. Las nuevas revelaciones sobre su vida personal hablan de una extraordinaria intimidad con su madre -a quien estuvo escribiendo semanalmente durante décadas seguidas, hasta su muerte en 1960-, dato que ha sido minuciosamente examinado por los investigadores, empeñados en descubrir la verdadera naturaleza del personaje. No menos sorprendente resulta su amistad con la bailarina Josephine Baker -descrita por Ernest Hemingway como “la mujer más fabulosa de todos los tiempos”, a quien conoció en un transatlántico en 1929. 

[…]. Aunque en su pasaporte figuraba como ocupación Homme de lettres, los documentos privados revelan una faceta del arquitecto muy alejada de la imagen aséptica y cerebral asociada a su figura pública, conocida por sus gafas de montura negra y su corbata de pajarita. Lo cierto es que Le Corbusier no sólo se embarcó en una serie de aventuras amorosas durante sus años de matrimonio con la modelo Ivonne Gallis, sino que también era cliente habitual de los burdeles parisinos, donde se le pasaba en grande dibujando en su cuaderno a mujeres voluptuosas procurándose mutuo placer sexual. “Yo dibujo guarradas -escribió en ese mismo cuaderno por entonces-; mis mujeres son lascivas de una forma animal, están en celo permanente.”
“Le Corbusier fue tachado de viejo verde y de sobón más de una vez -indica Benton-; de misógino que utilizaba a las mujeres como objetos sexuales. Pero lo que en realidad buscaba era lo que él calificaba como ’ternura’. En compañía de mujeres se sentía más relajado, más cálido y amable. Era mucho más sensible con ellas. De hecho, tenía una faceta muy femenina.”
[…]Frank Lloyd Wright, el otro titán de la arquitectura del siglo XX, escribió una autobiografía plagada de episodios pintorescos, pero Le Corbusier nunca antes había sido objeto de una biografía verdaderamente fiable. […]
Charles-Edouard Jeanneret nació en Suiza en 1887 y adoptó el nombre de Le Corbusier, en recuerdo a un antepasado llamado Lecorbesier, tras instalarse en Paris y comenzar a escribir artículos en una revista fundada por él mismo en 1920, con la intención de promover los ideales del purismo. 

Su padre era grabador de cajas de relojes, y su madre, profesora de piano. Las esperanzas del matrimonio estaban puestas en el hijo mayor, Albert, que era compositor. La familia era muy melómana, pero escasamente interesada en las artes visuales. Al arquitecto, pues, lo consideraban poco menos que un inútil, sobre todo después de que hubiera construido una casa para los padres en Suiza que resultó tan costosa de mantener, que los Jeanneret tuvieron que acabar vendiéndola.
“Durante su juventud lo consideraban un fracasado -observa Jean-Louis Cohen, profesor de arquitectura-. Más tarde, Corbu se acostumbró a exagerar sus logros, acaso para que su madre le dispensara, por fin, el cariño que tanto ansiaba recibir.”
La intimidad y el intenso exhibicionismo de las cartas a su madre, a quien explica con detalle sus gestas y éxitos, resultan extraordinarios, comenta Cohen. Y la correspondencia se mantuvo en esos términos hasta que la madre murió, a los 100 años de edad. El arquitecto tenía entonces 73. 

En 1926, Le Corbusier escribió a su “querida mami” -siempre se dirigía a ella en esos términos- sobre la sonada inauguración de su conjunto residencial en Pesca, en la Francia suroccidental, e hizo mención a una película en la que su “hijo, tan desmañado como lleno de talento, aparece retratado al detalle”. En una carta posterior se felicitaba a sí mismo por la relación que mantenía con “esta chica tan honrada”, refiriéndose a su esposa, “que ha asumido con generosidad las funciones de compañera de un hombre algo voluble”.

Hacia 1927, tras haber superado la quiebra de su negocio de materiales para construcción, Le Corbusier había logrado establecerse como arquitecto de éxito, asociado a su primo Pierre Jeanneret. Corbu tenía en esa época un aspecto peculiar, como recordaría su amigo el pintor Fernand Léger: “Una vez lo vi llegar montado en bicicleta, tieso como una escoba, como un objeto sorprendente, con sombrero hongo, gafas y un gran abrigo negro. El objeto se mantenía erecto en la bicicleta respetando de forma escrupulosa las leyes de la perspectiva“.

jueves, febrero 21

Las vírgenes juradas de Albania

(Un artículo de Stella Pende publicado en el XLSemanal del 31 de agosto de 2008)

Casi niñas, renunciaron a su femineidad para convertirse en hombres, siguiendo una ancestral tradición balcánica que hoy asombra a los sociólogos. Así, podían beber, fumar y disparar un fúsil. También ocuparse de sus hermanas y administrar los bienes de la familia.

El pastor empuja las cabras hasta el redil. Es un viejo arrugado por la fatiga al que el humo del tabaco ha cincelado en su cara dolorosas arrugas como su propia soledad. 'He tenido una vida difícil. Si no fuera porque soy duro, no habría sobrevivido. Te pasas el día y la noche con el rebaño sobre los picos de las montañas heladas: duermes, comes y hablas con los animales. Al final, te conviertes en un guerrero de la naturaleza, porque, para no sucumbir, tienes que combatirla'. Sin embargo, este anciano también tuvo otro trabajo: 'Los peores años fueron los que pasé en la mina. Al principio comía hierba, y después me encontré en las entrañas de la tierra. Ese es un trabajo para ratas de alcantarilla, no para hombres'

Así que, ¡imagínense para él, que en realidad es una mujer! Sí, una mujer. Porque en el documento de identidad de este pastor - minero, tan solo hay escrito un nombre: Fatime Xhedia, nacida en 1930. No se trata de otro caso de cambio de sexo. Esta ex señora de pntalones gris acero y camisa azul como el cielo no es un anciano transexual, es una 'virgen jurada'. Una mujer que ha prometido castidad eterna y total para conquistar el honor de ser hombre, de vestirse como ellos, tener armas y combatir, pero también de concederse lujos totalmente masculinos, como el tabaco y el alcohol, prohibidos a las mujeres en la sociedad albanesa.

Las burrnesh (del término albanés burré, que significa 'hombre') son una antigua tradición de las montañas albanesas y kosovares que se remonta a más de 300 años. Su origen está en el Kanun de Lekë Dukagjini, el más austero de los códigos nacionales llegado hasta nuestros días. La conversión se efectúa cuando la niña, apenas una muchacha, jura su virginidad ante los 12 hombres más importantes del pueblo.

'Recuerdo que temblaba. No se trataba sólo del orgullo de ser hombre, sino también del miedo que sentía por abandonar mis fantasías y mis sueños de niña', cuenta Leyla, que hoy tiene 56 años, en Tropoja, donde trabaja como leñador. 'Entonces, el más viejo del pueblo me ofreció su chaqueta de cazador y el más joven su fusil de defensa. Después, el anciano cortó, con sus manos arrugadas, mis rizos negros, uno a uno, que cayeron al suelo, como mi feminidad. Me había convertido en un verdadero hombre'.

Hubo un tiempo en que las vírgenes juradas también se encontraban en Serbia Y Montenegro, pero en la actualidad son un 'vestigio humano' muy raro de encontrar, de hecho hay muy pocas (se habla de unas decenas) y se esconden en las montañas que sirven de frontera entre Albania y Kosovo.

Las razones misterisas que han llevado a estas mujeres kosovares y albanesas a convertirse en vírgenes eternas hay que buscarlas en las arraigadas costumbres de esta tierra guerrera.

'No lo hacen por cuestiones religiosas: hay burrnesh tanto entre mujeres musulmanas como cristianas. A menudo, la mujer debe pagar con la castidad el haber rechazado un compromiso de matrimonio'. Lo dice la antropóloga Antonia Young en la obra 'Mujeres convertidas en hombre'. 'La conversión se produce sobre todo cuando no hay hombres en la familia. Una chica se convierte en hombre para heredar las propiedades familiares que de otra forma no podría tener. Pero la transformación también se produce en memoria de un padre o de un hermano muertos'.

Es el caso de Diana Rakipi, 54 años, y sexta de nueve hermanos. 'Mi hermano pequeño murió de un mal de ojo. para recordarlo, he querido convertirme en un hombre como él', cuenta Diana, que fuma un cigarrillo tras otro, consciente de que, como mujer, no podría hacerlo. Diana viste hoy el uniforme de guardia jurado en el puerto de Durazzo, donde trabaja. El sombrero militar no esconde la antigua condición femenina que se advierte en su piel y en su sonrisa. Nostalgia de la feminidad que dejan entrever el anillo de oro que lleva y sus ojos azules. 'De las mujeres adoro su sensibilidad, mientras que de los hombres aprecio el coraje y la sinceridad', afirma.

De las vírgenes juradas se enamoró la escritora albanesa Elvira Dones, cuando en una vieja foto de una familia kosovar descubrió el rostro demasiado femenino de un hombre. Comenzó a indagar, recorriendo los pueblecitos de las montañas albanesas, y descubrió vidas que le impresionaron tanto que escribió Luna, sobrecogedora historia de una chica convertida en burrnesh contra su voluntad.  Lo que impresiona aantropólogos, escritores y a todo el mundo que conoce estas historias, es el espíritu de sacrificio de estas mujeres-hombre albanesas que regalan su vida en honor a sus padres. Porque en aquellas tierras perdidas, una hija así, purísima guerrera, otorga a su familia la oportunidad de ganar una gloria casi épica. Pero, más allá del mito, la tradición de las vírgenes tiene una explicación más moderna: en una Albania rural, donde, para una mujer, el tabaco, el sexo, y cualquier soplo de libertad se convierte en vergüenza, la burrnesh adopta esa máscara simplemente para vivir. Como afirma el antropólogo Moikom Zego: "no tiene nada de extraño. La nuestra es una tierra de travestimientos mágicos... En algunos pueblos, tras el nacimiento de un hijo, el hombre finge ser la madre y recibe las visitas tumbado en la cama. Y vestido de mujer".

 De otro artículo:
La tradición de la virgen jurada se remonta al Kanun de Leke Dukagjini, un código de conducta trasmitido oralmente entre los clanes del norte de Albania por más de 500 años. El Kanun, del siglo XV y unificado por el príncipe Lekë Dukag- jini, era la ley de la costumbre en una tierra sin ley. Sólo se puso por escrito en los años 30. «Hay que verlo en su tiempo, eran reglas para hacer paz, defender la tierra y las familias», explica un vecino. Reprimido por los turcos y el comunismo, ha resurgido en el caos de los noventa. Con Hoxha no había armas, pero en la revuelta de 1997 se saquearon un millón en los arsenales. El Kanun se ha extendido a ciudades como Shkodra con la inmigración, ha degenerado e incluso hoy se mata a mujeres y niños. El Comité Nacional de Reconciliación, ONG que pacifica litigios, calcula que unas 800 familias viven encerradas e involucradas en venganzas. Hasta hay que pedir permiso con el mediador para llevar un hijo al médico o al colegio. «La ley triunfará sobre el Kanun», ha dicho el primer ministro, Sali Berisha. No está mal para algo que no existe.

Según el Kanun, el papel de la mujer está estrictamente limitado: cuidar a los niños y mantener el hogar. Mientras que la vida de una mujer vale la mitad que la de un hombre, una virgen vale lo mismo: 12 bueyes.

Si el patriarca fallecía sin herederos masculinos, las mujeres solteras de la familia podrían encontrarse solas e impotentes. Al hacer el voto de virginidad, podían ser cabeza de familia, llevar un arma, poseer propiedades y moverse libremente.

Pasaban sus vidas en compañía de otros hombres, aunque la mayoría conservaba su nombre de mujer. Nadie se burlaba; las aceptaban en el ámbito público e incluso las alababan. Para más de una era la forma de reafirmar su autonomía o de evitar un matrimonio concertado.

“Deshacerse de su sexualidad y hacer la promesa de seguir vírgenes era el modo que tenían de acceder al ámbito público en una sociedad segregada y dominada por varones”, explica Linda Gusia, catedrática de estudios sobre sexo en la universidad de Pristina, Kosovo.

Los sociólogos señalan que no debe confundirse el juramento de permanecer virgen con la homosexualidad, un tabú arraigado en la Albania rural. Y las mujeres tampoco se sometían a operaciones de cambio de sexo.

miércoles, febrero 20

Las seis predicciones de Edison

(Un artículo de Daniel Méndez en XLSemanal del 24 de abril de 2011)

Un siglo atrás, el prolífico político e inventor norteamericano imaginó nuestro presente. Y vaya si acertó...
Adivinar el futuro no es, desde luego, algo sencillo, pero, si había alguien capaz de predecirlo hace años, 
ese era sin duda el hombre que, con sus 1093 patentes registradas, contribuyó como pocos a dibujar el siglo XX: Thomas Alva Edison [1847-1931]. Consciente de ello, el Allan L. Benson preguntó al ya entonces célebre inventor estadounidense cómo sería el mundo dentro de 100 años. Fue en 1911, y el  se publicó en el número 50 de la revista Cosmopolitan-en aquella época, una revista de interésgeneral- y hoy, un siglo después, no deja de sorprender que, pese a que fallara en algunas de sus profecías [como era de esperar], acertara en tantas otras como las que se indican a continuación  En 1911 hacía ya tiempo que el teléfono había sido inventado (la patente de Graham Bell data de 1876) y el propio Edison había contribuido a perfeccionarlo. Pero sabía que faltaba mucho por hacer: imaginaba un teléfono capaz de decir el nombre de quien llama en voz alta o leer la lista de la compra. ¿No es posible crear hoy una aplicación para que lo haga cualquier smartphone?  «La maquinaria» -explicó Edison al periodista Allan Benson- fabricará los componentes de las cosas y los ensamblará, en lugar de limitarse a fabricarlas y dejar que sea la mano humana la que las junte.» Tal como ha ocurrido: ¿cuántas «manos artificiales» intervienen en la fabricación de un coche, por ejemplo? 
«El tren de vapor está emitiendo sus últimos suspiros», dijo Edison cuando aún era la única alternativa posible. En el futuro, sostuvo, solo habría lugar para los trenes eléctricos. Y adelantó que todo empezaría en Estados americanos con mucha agua, que permitieran crear estaciones eléctricas. Acertó y no solo en lo ferroviario: vio la importancia de la electricidad en nuestras vidas. Por algo le debemos la bombilla...
«Somos unos lunáticos al seguir utilizando ladrillos y acero para levantar edificios», declaró también Edison en 1911. Auguraba que la gran alternativa era el cemento. «En 1941 -aseguró- todas las construcciones serán de cemento armado, desde las mansiones más lujosas hasta los más altos rascacielos.» Otra vez dio en la diana. 
  El principio de su predicción es ingenuo: «Imagina que cuentas con cuatro millones de abejorros adiestrados atados a una estructura de alambre con un hombre sentado -dijo Edison al periodista-. ¿Entiendes que, si se les indicara que volaran todas a la vez, levantarían al hombre?». Pero, a partir de ahí, aventuró la existencia de grandes aeronaves capaces de transportar hasta cien pasajeros... ¡a una velocidad de 160 kilómetros por hora!  El «ebook» de edison. Venderlo aquí como un acierto sería dejarse deslumbrar (nunca mejor dicho) por el genio. El libro que él imaginó utilizaba láminas de níquel en lugar de papel: más barato, ligero y flexible, decía. Con todo, sí habló de las ventajas de un libro de cinco centímetros y 450 gramos de peso capaz de contener 40.000 páginas. ¿Cuántas caben en su eBook? 

martes, febrero 19

Algas: la joya de los mares

(Parte de un artículo de Paloma Corredor en Mujer de Hoy del 22 de diciembre de 2007)

Están llenas de minerales y vitaminas, contienen fibra diétetica, estimulan el metablismo, mantienen el colesterol a raya...Y son fáciles de incluir en la dieta.

Hoy se conocen más de 24.000 especies de algas, de las cuales sólo unas pocas se utilizan para la alimentación o con fines medicinales. Conocidas como “las verduras del mar”, en países como Japón forman parte de la dieta diaria desde hace miles de años. Pero las algas no son algo exótico que viene de países remotos. Por ejemplo, en las costas de Redondela (Pontevedra), podemos encontrar algas típicamente atlánticas, como el espagueti de mar, el musgo de Irlanda y el fucus.

En herbolarios y parafarmacias es habitual encontrar suplementos dietéticos a base de estas algas. La espirulina es un auténtico cóctel de vitaminas, minerales, oligoelementos y proteínas, perfecto para poner a punto el organismo. Aumenta la capacidad regenerativa de la piel, la energía y la vitalidad, y la resistencia al esfuerzo físico e intelectual. El fucus es un complemento equilibrado para las dietas de adelgazamiento. Aunque se pueden tomar en forma de cápsulas, lo más sencillo y eficaz es añadirlas a la dieta diaria.

BENEFICIOS

Las algas tienen muchas propiedades saludables, te descubrimos cuáles:
Son muy ricas en vitamina E (antioxidante), B12 (que suele faltar en las dietas vegetarianas) y provitamina A o betacaroteno (fundamental para retrasar el envejecimiento y proteger la piel y las mucosas de los radicales libres).
Contienen más fibra dietética que ningún vegetal, lo que ayuda a regular los niveles de colesterol y previene la obesidad, el estreñimiento, las hemorroides, el cáncer colorrectal y otros trastornos aparato digestivo. Son muy eficaces en regímenes de adelgazamiento.
Estimulan el metabolismo y las glándulas secretoras, la limpieza del sistema linfático, la eliminación de ácido úrico, grasa superflua y toxinas de la sangre.
Fortalecen el sistema inmunitario, son tonificantes y protegen la piel y el cabello.
Son una excelente fuente de proteínas vegetales, muy digestibles y que aportan todos los aminoácidos esenciales. Además no contienen colesterol, grasas saturadas, pesticidas ni hormonas.
Estimulan, revitalizan y nutren la piel.
Son diuréticas, combaten la pesadez de piernas y la mala circulación.

Etiquetas:

lunes, febrero 18

Primeros auxilios: heridas con hemorragia



(Parte de un artículo de Daniel Méndez en el XLSemanal del 14 de octubre de 2012)
La posibilidad de supervivencia de una víctima de hemorragia está en función del volumen de sangre perdida
Cómo detectarlo hay tres tipos de hemorragia. La más peligrosa: la arterial, identificable porque la sangre presenta un color rojo brillante (por la presencia de oxígeno) y sale a borbotones, de forma rítmica (por los latidos del corazón). Si afecta a una arteria principal puede generar daños graves, incluso mortales, en apenas minutos. Las hemorragias venosas son más lentas y uniformes y la sangre tiene un color más oscuro. Son más fáciles de controlar. Por último, la hemorragia capilar es muy lenta y rara vez presenta peligro. 

Qué hacer. Tumbe a la víctima en posición horizontal con las piernas elevadas. Si puede, eleve también el miembro herido por encima del nivel del corazón. Si sospecha que puede haber fractura, no lo haga y en ningún caso fuerce al accidentado. Tampoco extraiga cuerpos clavados o pegados en una herida. Con una gasa y guantes, si los tuviera, presione sobre el punto sangrante no más de 10 minutos. Si hay que aplicar más gasas, no retire la primera. Al hacerlo, retiraría también el coágulo que se esté formando. 

Aplique un vendaje compresivo sobre la herida. Apriete, pero asegúrese en todo caso de permitir la circulación sanguínea. Recuerde: no es un torniquete, una medida sumamente agresiva que nunca se debe aplicar a menos que tengamos la formación médica necesaria. Si la hemorragia no se detiene, se puede tratar de controlar de manera remota buscando la arteria principal del brazo (la arteria humeral, por debajo del bíceps) o la de la pierna (arteria femoral, a la altura de la ingle) para conseguir reducir el aporte sanguíneo. Aplique dos dedos sobre la arteria, presionando hacia el hueso, siempre que la herida se encuentre por debajo de los puntos indicados. Arrope al accidentado y trate de evitar cualquier movimiento. Si no lo ha hecho ya, llame de inmediato al teléfono de urgencias 112.